THE FLAMBOYANT YEARS OF ONE FAILED STAR.

LES FLAMBOYANTES ANNÉES D'UNE STAR RATÉE, by Pascal H.
*SHORT EXTRACTS* OF THE 2012 FINAL VERSION RIGHT HERE!

ABSOLUTELY AMAZING!
Over 1,000,000 worldwide web readers already did! Hymne à Berlin, Hymne à la Sodomie, L'Épicier, Battery Park...Ratonnades à pédés!
A MUST READ! GLAMOROUS!! SEXUAL!!! DECADENT!!! And more!
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Monday, June 13, 2011

Le Pianiste / The Pianist. E-> 2011 version.


English translation soon on line.


''C'est l'humanisme qui mettait aux lubies de ma tête bien éveillée, la pointe d'un canon prêt à canarder de ses sucs de chevrotine en tout genre, les champs de bataille ensanglantés de mon imaginaire pour les tirer à vue à coups répétés de boulets tous azimuts dans les trous de mes esprits rêveurs, quand je me réveillais, la bouche grand ouverte et sèche, en plein milieu de la nuit, pilonné par l'absolu grandiose du magnifique Adrian Brody et sa sublime noblesse, qui dans l'infinie détresse et l'affliction immense des rues du Ghetto de Varsovie, me faisait apprendre en lui disant vous, d'un nazi, que dans l'horreur tout était possible d'une lueur de grandeur. Le vouvoiement lui était réciproque, et, derrière l'effrayant uniforme vert, et austère, les yeux bleus, les cheveux blonds bien coupés, les bottes hautes, s'annonçait un homme à l'écoute qui savait voir, et entendre, le miséreux pianiste, regarder en face un juif comme un homme, se tenir droit et courtois, et lui parler avec respect, et honneur, en somme. Tout pouvait, dans ce monde de déportations et de morts et de cadavres disloqués dont chaque âme calcinée s'était élevée dans les imposantes cheminées qui ne laissaient de rachat à l'humanité que les fumées montantes vers un unique ciel déjà trop nébuleux et éloigné, sans rédemption possible dans une ville de ruines sans cesse bombardée, oui, tout pouvait, ressurgir de bonté. Elle ne rimait pas avec le nom du beau capitaine Wilm Hosenfeld, ni encore moins avec celui de la Wehrmarcht, du troisième Reich et de son parti, et pourtant, et pourtant, il venait de le protéger, il venait de lui parler, lui parler les yeux bien en face, il venait de le garder, bien caché, il venait de lui donner, au risque de sa propre vie défiant les Diables en bravant tous ses disciples, après l'avoir écouté jouer, au piano, Chopin, dans un papier journal, du pain, et dans un autre, de la confiture. Elle apaisait de ses fruits mûrs dans le chaudron longuement macérés dans le sucre, de sa voix et de ses valeurs en un pari de morales, toutes les vicissitudes des ténébreux malheurs du bel Adrian Brody en guenilles, affamé, désespéré, seul, perdu, abandonné, unique au monde, quasi déjà anéanti, impénétrable, qui retrouvait un peu de douceurs et l'espérance d'un possible paradis. Il n'avait pas oublié d'y ajouter l'ouvre-boîte salvateur le beau soldat, qui lui permettait pour plusieurs jours encore, d'ouvrir la boîte, de se nourrir de ses pauvres conserves, et de survivre, dans l'attente de l'heure libératrice de sa serve existence. Durant des jours je vivais avec eux deux, sans différencier qui de Szpilman et de Hosenfeld interprétait le rôle, ni quel rôle, l'un et l'autre dans le Grand se confondait. J'étais amoureux des deux. Ils venaient tous les deux de grandir mon âme et de me faire savoir, que finalement, le bon est toujours, quelque part, dans l'Homme. J'y croyais dur comme fer. Aussi dur que l'un et l'autre me faisaient de leur parfaite Beauté, bander. Je devais aussitôt calmer dans les décombres avant l'arrivée des russes mes transports de cet heureux présage humaniste, et de ma main à plaisir me finir, vite, pour ainsi faire cracher un max mes syndromes de leurs douleurs en hurlant mon extase mentale devant les deux protagonistes. Tout de leur Amour était désormais possible après quatre ans de mort et d'insondable solitude pour enfin retrouver le Bonheur, et la plénitude.''


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