THE FLAMBOYANT YEARS OF ONE FAILED STAR.

LES FLAMBOYANTES ANNÉES D'UNE STAR RATÉE, by Pascal H.
*SHORT EXTRACTS* OF THE 2012 FINAL VERSION RIGHT HERE!

ABSOLUTELY AMAZING!
Over 1,000,000 worldwide web readers already did! Hymne à Berlin, Hymne à la Sodomie, L'Épicier, Battery Park...Ratonnades à pédés!
A MUST READ! GLAMOROUS!! SEXUAL!!! DECADENT!!! And more!
Definitely NOT! Politically correct
!!! POWERFUL & SO REAL!
WorldCopyrights@SACD 2011/ # 245252, 75009 Paris, France.



Wednesday, June 15, 2011

L'ARGENT ! / MONEY! E->


English translation below.


Quelques Extraits...


40 Ans De Billets De Banque.
_____________________


''L'argent et moi c'était tout un poème comme disent les chansons populaires. Un poème d'amour, mais de haine surtout. Je détestais les billets de banque et leurs comptes pour ce qu'ils représentaient de vie sociale et de labeur pour les gagner. Les 'gagner', un mot détestable. Un mot abominable. Je n'aimais que les millionnaires. Mais uniquement ceux qui ne travaillaient pas. Les autres en étaient réduits au même niveau de l'ouvrier du coin pour ramasser leur pognon. Et quand ils oeuvraient à en ramasser trop, ils ne pouvaient de toute façon parler que de ça, sans savoir les dépenser ni même en avoir le temps pour le faire, enfermés dans leur bureau, leur avion ou leur usine, sans bulles de champagne ni aucun oiseau qui chante. Les pauvres me rendaient tristes, et on me prenait pour un snob à le dire. Sans espoir du futur, ni du présent, ils continuaient jour après jour d'une vie, à marcher dans la neige et le froid, sous la pluie ou le soleil avec pour unique promenade en bus, celle d'aller visiter le monde du petit dans leur autocar qui les faisait descendre précisément, devant la porte de leur usine ou l'entrée de service de leur magasin pour y travailler toute une journée, heure après heure, jour après jour, année après année. Ils me faisaient pleurer. Je les laissais de côté en leur laissant vivre leur vie, incapable de les regarder en face ni les effleurer. Ils ne m'intéressaient pas, car leur parler n'avait dans le passé provoqué en moi, que le sentiment détestable de la pitié dont je voulais assurément de mes codes de gentleman, me démettre. Il m'avait alors fallu choisir mes mots et mes dires comme à des enfants ignorants qui ne connaissent rien à l'argent et de ce qu'on peut s'en instruire de jouissances physiques et cérébrales. Leur vie me faisait depuis longtemps vomir pour l'avoir trop de fois dans les rues lyonnaises de mon enfance vomie, et vécue. C'est que je la connaissais leur vie quand gamin, j'allais attendre ma grand-mère à seize heures au sortir de son usine dans laquelle elle travaillait à la chaîne depuis sept heures chaque matin, se levant ainsi chaque nuit dans la nuit pour aller gagner son pain chaque jour et rentrer à cinq heures, élégante comme elle le pouvait, avec son sac à main et son imperméable gris et les jours d'été, un corsage à fleurs. Ce qui m'intéressait, inné et naturel, c'était le monde du grand et de la luxure. Vivre chaque pulsion de chaque instant. Vivre le monde de l'envie immédiate satisfaite, à n'importe quel moment, et toujours dans le beau. Les liasses de papier monnaie y contribuaient aisément, mais il s'agissait pour être tout à fait à l'aise avec les billets, de culture ajoutée pour se délecter pleinement des pulsions libératrices et heureuses qu'ils influaient sur une nouvelle propension mentale qui, du beau et du bon m'en rendait l'unique possesseur en un moment de sophistication partagé ou solitaire, le temps d'en jouir totalement et de s'en assouvir, alors conscient de l'acquis et du savoir millénaires que ces belles et bonnes choses représentaient d'art, de culture et de savoir pour faire ainsi jubiler le corps et mon esprit. Puis, dans une attente perpétuelle, saisir le prochain courant d'air du moment qui me ferait ressurgir d'autres envies pour aussitôt rassasier d'un chèque ou d'une carte de crédit ou en cash, papilles et esprits et les faire valser un max, les nourrir, les vivre, dans de beaux décors. Quel était donc le but d'être ici bas autrement? Pipi caca dans une hutte en Afrique ou dans un deux pièces en Europe n'était pas pour moi La Vie. Ni une culture. L'ordinaire m'était animal. Autant être un chien. L'appétence se devait d'être sans fin et sans limite, et cette appétence impliquait un réel savoir, pas un commerce de quartier ni la vie locale des savanes. De tels appétits avaient éclos la liberté totale de mes sublimes folies esthètes et physiques, comme avaient éclos d'elles, pour d'autres en leur temps, les pyramides des pharaons, le château de Louis le quatorzième ou bien les oeuvres de Michel Ange commandées par son Jules II. Rien n'était assez cher ni assez beau pour ne pas vivre dans cette hutte à bouffer de la merde sans connaissances. Sans argent la faim n'était que primitive et la soif mal abreuvée, si non, l'une et l'autre se devaient d'être comptées en nombres et en quantité, assoiffant de fait les déficiences de mes futures pulsions et envies, de leur appétence. Sans argent, j'étais comme une femme mal baisée à traîner la savate, la tête basse et la moue désenchantée parce que mal honorée, atrophiée. Non, ça, je n'en voulais pas. Il fallait que cette femme fût belle et comblée. Je ne voulais que la jouissance extrême et continue que l'argent m'apportait en le discernant d'un savoir faire et d'un savoir vivre qui me régalait de ses usages dans un confort permanent de beau, toujours avec érudition. Et ce beau se devait être de partout, dans un paysage de campagne autant que sur un visage ou dans une assiette, à mon oreille, et flatter tous mes sens qui me faisaient royalement savoir que j'étais en vie.''



Without any money, hunger was only primitive and thirst badly watered.



40 Years Of Bank Notes.
__________________



''Money and I. That was a poem on its own. A poem of love and hate. Most of all hatred. I hated bank notes and what they meant of of labour to be earned. To earn! What a dreadful word. What a detestable word. To make a living! How poor! Couldn't one just Live without having to make bank notes or it? I only liked millionaires, but only the ones who did not work. The others were to me were reduced to the same level of the working class busy to make a living in order to Live. They were too busy making money and could only talk about it without having time to spend it. Time. A precious word they did not know to enjoy once locked in their offices, their jet planes or their factories without a glass of Champagne in their hand or the sound of the birds singing to their ears before jumping to the next moment of leisure as I did. The poor were making me sad, living like animals without any hope of the future nor the present walking in the snow or in the cold, the rain or under the burning sun to go to work not being able to know The world and its real life but their own little one, the one of the bus dropping them in front of their factory or their shop. I was letting them stand where they belonged, ignoring them as I wanted to laugh, not to cry. They did not interest me the slightest. Their lives were making me sick. What was interesting me without having known it as a young man was the big world and its pleasures. Physical and intellectual pleasures to explore my sensations and emotions to the max in oder to fully live them and more. I wanted an orgy of it, living each pulse and each fancy at moment they emerged and live them in a beautiful setting that would make me enjoy it even more. Bank notes wads could easily help me to get but were not enough in order to be fully satisfied. Culture had to be part of it as a total inner mental aesthetic achievement, being fully aware of where and how these goods and nice beautiful things and savoir faire came from and therefore make my body and mind rejoice while I knew the back of my mind was waiting for further needs to come along to be enjoyed. My body and soul on earth had to be fed like a glutton in fine decors. What was the purpose of being alive on this planet otherwise? To pee and shit in an African hut or in a two bedrooms apartment in Europe was not Life to me. Nor Culture. Appetence had to be with no limits and no end for the well read and he well fed. That was differentiating us from being animals. It implied a proper knowledge of things. Not trade. This appetence was making me reach total freedom and make my aesthete and physical follies sublimate as almost a schizophrenic would, just like the Pharaohs with their pyramids, Louis the fourteen and its Versailles castle or Jules II with his Michelangelo for instance. Nothing was expensive enough for me not to live in a hut eating shit with no knowledge. Without any money, hunger was only primitive and thirst badly watered. Both being counted with numbers and controlled with quantity that a lack of money could not buy was just being just like a girl dragging along her body head down putting a miserable face on when she hadn't been properly fucked. I refused to be so. Mental and physical orgasm had to be all the way through and that was an absolute must to achieve. I only wanted extreme and constant pleasures as well as the finest of things which money could buy when you could enjoy with erudition secular crafts and skills.''


No comments: