THIERRY. E-> 2011 version.

English translation down below.

''Il aimait se faire tailler des pipes au deuxième, et forniquer en plan love au cinquième.''

''Nous avions tout fait lui et moi, moi et lui, Thierry et moi, lui et Pascal, tout, sauf baiser, et personne ne le croyait, et les regards effarouchés de la bonne société à laquelle il appartenait, se demandaient à l'apparition de ma grande gueule libertaire qui respirait la bitte et l'alcool à plein nez, ce que nous pouvions bien faire ensemble nuit et jour, des jours et des nuits entières et dont les vingt-quatre heures ne suffisaient pas pour tout boire, tout voir et tout entendre de nos vies. En fait, nous vivions ensemble, lui dans le bel appartement de ses parents qui dominait la belle capitale de la France, et moi chez moi, entre quatre petits murs d'une adresse élégante non loin de la Tour Eiffel qui pouvait apercevoir du bout se son gland tout en haut, à travers ma seule fenêtre, toutes les queues que je me tapais à la chaîne, en partouze ou en duo. Nous pleurions ensemble, nous riions ensemble, nous nous pétions la gueule comme des gros boeufs, comme de gros gueux, nous pétions tout court dans les rues de Montparnasse pour se réfugier plus tard, raffinés et mondains, dans un quelque restaurant chic de la rive droite, ou bien en boîte, dont les portiers nous saluaient avec panache et courbettes, écartant les malheureux devant l'entrée à attendre, pour nous laisser passer avec tambour et trompettes, bien protégés dans nos vêtements aux étoffes bien coupées, prêts pour la fête. Au son de Prince et de Donna Summer, nous dansions chez Regine's tous seins dehors une fois débraillés buvant notre champagne au goulot, et, reboutonnés et assis sur les sofas de velours de la discothèque, nous nous reposions alors entre deux danses pour y parler de cul ou de philosophie à y refaire le monde, buvant sec. La ville nous appartenait, sans s'y inclure de ses rues et de ses codes bourgeois à suivre, nous la survolions seulement, en admirant de sa grosse décapotable qu'il conduisait été comme hiver comme un macho italien le cigare de Havane à la main, les étoiles et les beaux bâtiments de la ville lumière qui brillait de ses mille feux au son des cuivres de Miles Davis et qui eux, nous faisaient voir la ville en rose en hurlant à tue-tête dans la voiture. Je connaissais toutes ses nombreuses femmes de passage, toute belles et bonnes baiseuses, mais qui ne savaient, comme moi avec mes mecs, le satisfaire. Rigolotes, parisiennes ou étrangères, elles aussi défilaient à sa porte comme mes Jules à la mienne, pour lui, pour le beau Thierry, pour les beaux meubles Louis XV aussi, de ce bel appartement qui faisait baver les chaumières, et pour se faire mettre, vite fait dans les chiottes ou en un coït prolongé, peu importe l'étage, l'immeuble lui appartenait. Il aimait se faire tailler des pipes au deuxième, et forniquer en plan love au cinquième. Moi le grand brun rastaquouère arrivant tout droit de Babylone et de sa terre d'Israël, lui le beau blond, le parfait beau-fils dont rêvait chaque mère d'avoir, nous savions tout de nous, nos rêves et nos angoisses, nos talents et nos attentes de vivre le luxe et la luxure en permanence, et peu importe où, Paris, Los Angeles ou Tombouctou. Il y avait Sinatra et il y avait nous, les autres n'avaient qu'à suivre, et comprendre. Ils ne comprenaient pas grand chose les bougres, nous nous aimions d'amour, ce qu'il était, ce que j'étais, une connaissance parfaite de l'autre et qui tous deux réunis, nous rendaient forts et invincibles, en une entité complète et indestructible et dont ma présence agaçait fort souvent la galerie. Sa condition de bourgeois bien né lui concédait toutes les folies, et lorsqu'aux yeux des autres elles dépassaient à mi-mot les bornes, j'étais bien évidemment le seul responsable à l'avoir fait appuyer trop fort sur l'accélérateur. Thierry s'en délectait, observant, discret, le regard des ces autres emprisonnés de leur vie dont ils ne savaient ni ne voulaient se défaire, tandis que lui, n'aspirait en homme libre, qu'à s'en sortir. Nous n'étions lui et moi, pas nés esclaves pour travailler, mais uniquement nés pour exploiter à l'extrême nos intelligences et nos sensibilités, et s'amuser. C'était quand même facile à comprendre. Lui avocat notoire et moi pédé de premier ordre, nous étions tous deux des glaneurs, des glandeurs, lui jamais bien sûr, j'étais le seul de nous deux à recueillir ça et là les épis laissés par le moissonneur. Tous deux rois de la ville, du Harry's bar à Chez Castel, de l'Opéra au Panthéon, nous continuions à vivre toutes nos pulsions immédiates et précises et qui à chaque fois, se rejoignaient entre elles pour n'en faire aussitôt, qu'une. Billie Holiday et Count Basie nous accompagnaient aussi, laissant au texte à interpréter devant notre big band, les mots subtils en avant de notre histoire se dérouler, sophistiquée et bien éduquée, et d'une diction parfaite que nous avions tous deux aux cours de chant, étudiée. J'avais rencontré Thierry en chantant dans un bar, et, convivial, spontané, il m'avait de suite à sa table invité, entourée de belles personnes qui me prenaient déjà pour un cinglé. J'avais aussitôt pensé, cela allait de soi, qu'il m'invitait pour plus tard me tirer. Depuis je savais tout de ses baises en ville et lui des miennes, et comme toujours, il continuait à m'inviter et à payer, à payer tout, je n'avais pas le sou. Sa générosité était à l'égal de sa liberté qu'il tenait, coûte que coûte, à garder, à conserver, ne laissant à quiconque la force maligne de la détruire pour le remettre dans un droit chemin moral commun à chacun, et dont souvent les autres en aboyaient les effets de peur qu'à jamais, je l'en détournasse. Ils étaient si pauvres de savoir et me prenaient pour un arriviste sans finesse, un peu connasse. Ils ne connaissaient ni ses pleurs, ni ses craintes, encore moins ses valeurs, percevant de Thierry uniquement la surface lisse et bienséante de sa caste qui flattait la leur. J'étais pour eux le diable, et lui un petit saint, ils ne savaient en rien de la pureté de l'âme et des souffrances que nous avions en commun, lui les siennes, moi les miennes, différentes, mais qui nous réunissaient au-delà de tout soupçon qu'eux seuls interprétaient. Et Thierry et moi, nous nous foutions des autres, avec un respect mutuel sans condescendance qu'ils ne pouvaient assurément pas comprendre. Cela nous rendait tous deux en un réunis, uniques et impénétrables, trop surréalistes et grivois pour être entendus d'oreilles ordinaires. Nous étions de sang bleu, des Princes de haut rang d'une lignée incomparable qui percevaient le monde à l'identique, ses joies et ses peines, trop tristes de ces dernières pour ne laisser place qu'aux plaisirs, intellectuels et physiques, et, en permanence, à leur ivresse, fuyant ainsi et par raison, toute indigence.
De New York à Los Angeles, sur les routes de France ou sur les boulevards de Milan, nous étions à chaque fois comme sur les collines de Jérusalem ou devant la tombe du Christ, les mêmes, bar après bar, restaurant après restaurant, à ameuter les foules, rayonnant de notre aura qui respirait aussitôt arrivés, cette liberté sans faille qui nous était innée, saluant de beaux mots le premier venu pour savoir ce qu'il avait dans le coffre en lui parlant de cul, ou la première, que Thierry ne tarderait pas à se faire. Séparés, nous étions l'un et l'autre seuls, seul au monde, incompris, la bitte et l'esprit au repos, quasi morts; une vie sans épice dont le sel et le poivre d'une nourriture simple ajoutés ça et là, ne donnaient de goût à notre cérébral, que celui d'un repas trop frugal. Sans l'un, sans l'autre, nous nous emmerdions et le temps était long, mais de chacune de nos retrouvailles, nous nous étions quittés, fatigués de boire et de danser, la veille, ou l'avant-veille, et nous étions, peu importaient les décors dans lesquels nous nous trouvions, chez nous, toute de suite, immédiatement, illico à la maison. Nous formions un cercle dont personne ne pouvait en pénétrer le centre, maîtres seuls à bord, de son périmètre et de son intérieur sur tout son diamètre, laissant volontiers de temps à autre un arc ouvert pour qui pouvait bien nous y rejoindre, mais ils s'en allaient tous en courant, incapables d'en dessiner, d'en inventer, d'en tracer un seul rayon. Ça aussi Billie et Frank dès notre plus jeune âge nous l'avaient appris, à faire tomber les étoiles du ciel de l'Alabama qui naturellement, nous recouvraient de leurs scintillements. Ils aveuglaient les autres pour se poser sur nous deux en halos de lumières dont nous chantions chaque lyric de notre film par coeur, pourtant lui bien réel et au scénario des plus réalistes, des plus profonds et des plus honnêtes. Lui sa meuf, moi mon mec, ses autres meufs et mes autres mecs, de court passage dans nos vies ou plus réguliers, ils arrivaient en face de nous effacés par défaut, pour se distraire, sans dire grand mot, et nous ne savions au fond, vraiment qu'en faire. Il n'y avait eu que Romiko cette petite japonaise, son amie aux couleurs d'Hermès et qui de son éclat, avait su illuminer et d'avantage, de notre cercle toutes ses lumières pour en faire un trio. De mes mecs, aucun, et avec Thierry à mes côtés leur queue n'avait plus aucun goût, devenant de leur manche en battoir devant mon seul ami et moi, un vrai fléau. Le reste était morne, la terre entière était déjà abattue et insipide devant nous; il n'y avait eu de toujours, que nous deux, que nous, et de notre cercle d'un astre en constante ébullition, ne sortaient pour rayonner et fusionner ensemble, que des vapeurs de poésies et de rythmes bien physiques ou imaginaires, jamais illusoires, et dont les voix et instruments que nous percevions ensemble nous faisaient entendre les mêmes sons et embrasser les même visions, à l'unisson. Cela laissait peu de place pour qui essayait de rejoindre les parallèles de notre stratosphère formée à plus haute altitude, de clefs de sol et de do, de chattes et de glands qui évoluaient dans un luxe permanent et beau, mais à nos yeux, -toujours immatériel. Il y avait eu la japonaise certes, et puis l'italien, le beau Marco, comte de Milan et de Monte-Carlo, tous trois alors devenus grands dadais sortis du lycée, en recréations continues à sautiller dans les rues et gueuler nos joies et nos rires, mais qui n'avait pu en notre cercle, totalement s'y inscrire. De la fusion de nous trois émanaient de nouvelles matières et substances qui se fondaient en un autre cercle bien sympathique et toujours lubrique, mais qui ne se calquait pas sur le notre initial. Thierry et moi étions toujours Thierry et moi avec Marco, et si le trio en cavale se divertissait au-delà des mots en de nouveaux accords d'une clé de fa dessinée sur la quatrième ligne, ils nous faisaient toujours chanter Thierry et moi, dans la tessiture de notre unisson de swings et de jazz alors que notre italien restait en voix off, au bel canto.
Et puis Thierry s'était un jour marié et devenu depuis papa, un rôle qui je le savais d'avance, lui allait à merveille, laissant de son humanisme, sa petite fille évoluer, naturelle, comme une fleur dans ses mêmes valeurs, arrosant tous ses dons d'eau fraîche chaque jour afin qu'elle grandît, libre, et libérée. Le rôle de mari ne me plaisait pas trop bien sûr, je pensais perdre mon Thierry loin de notre cercle, et si j'aimais bien sa Cathy, je la jalousais un peu, forcément. Il avait changé d'étage et demeurait maintenant au sixième, et, toujours dominant la ville de son étage supérieur, il continuait à vivre sa vie que j'observais de plus loin, en navette du deuxième au cinquième, mais qui en fait ne changeait point. Je n'avais pas eu trop de raison à ressentir ce sentiment détestable de jalousie, car à chaque fois, Thierry et moi réunis, rejoignions notre cercle que nous n'avions jamais quitté et dans lequel même son épouse, et les autres qui allaient suivre, ne pouvaient entrer. Le Thierry et moi existait toujours, une armure solide, indestructible, glorieuse de toute guerre, et qui se confirmait à chaque bouchon de champagne que nous faisions toujours aussi joyeusement et amoureusement sauter, en une partition écrite aux notes identiques de notre toute première soirée ensemble, il y avait plus de vingt années. Je l'aimais mon Thierry, lui et moi c'était Nous, et je savais, de son rez-de-chaussée à son dernier étage, qu'il pouvait tout autant l'écrire en graffitis sur ses murs sans avoir à relire Montaigne, parce que c'était lui, parce que c'était moi. ''


''He loved getting blow-jobs on the second floor, and fuck as loving sessions, on the fifth.''


''We had done everything him and I, me and him, Thierry and I, him and Pascal, everything but fucking though no one believed it, and the startling looks of the high society he belonged to, wondered, at the sight of my big and libertarian gob that smelled like cocks and booze miles around, what we possibly could do together night and day, days and endless nights which their twenty-four hours were not enough to drink everything, see everything and hear everything of our lives. In fact, we lived together, him in his luxury parents' apartment towering above the beautiful capital of France, and I, within my four small walls of a posh address not far from the Eiffel Tower which could watch from the top of its knob high above, through my only window, all the dicks I did in a row, in parties or as a duet. We cried together, laughed together, got drunk like fat pigs, like insane beggars, farted in the Montparnasse streets to later go and shelter ourselves, refined and social, in some fancy restaurant of the right bank, or in a disco, where the night porters then, welcomed us with panache and bows, pushing the unlucky ones waiting outside the entrance, to let us come in first, beating the drums as we got in with our beautifully cut clothes of fine material, ready to party. To the sounds of Prince and Donna Summer, we danced at Regine's all teats out untidy, drinking our champagne by the bottle, and, buttoned up again, we sat back on the velvet sofas of the discotheque to relax and rest between two dances, talking about sex or philosophy remodeling the world, drinking away. The city belonged to us, without including ourselves with its streets and its bourgeois codes to follow, as we only overflew it, admiring from his big convertible car he drove in the Summer and in the Winter like an Italian macho man with a Havana cigar in his hand, the stars and the proud buildings of the city of lights that shined of a thousand glitters to the sound of Miles Davis' brasses that made us see, the city in pink as they plaid loud in the car. I knew all his one night stand females, all of them pretty and good fuckers, but who never could, like me with my guys, fully satisfy him. Funny girls, Parisian or foreigners, they knocked at his door like my guys knocked at mine, for him, for handsome Thierry to be, and for the beautiful Louis XV furniture too of this exceptional home everybody envied to have, and knocked again to get laid, for a quicky in the loo or for a longer coitus, no matter the floor as the building belonged to him anyway. He loved getting blow-jobs on the second floor, and fuck as loving sessions, on the fifth. Me the tall and dark guy just arriving from Babylon and from his Israeli land, him the handsome blond, the perfect son in law any mother would dream of having, we both knew everything of each other, our dreams and our anxieties, our talents and expectations to permanently live in luxury and its lewdness, no matter where, in Paris, Los Angeles or Santa Fe. There was Francis Albert Sinatra, and there was us, the others only had to follow, and understand. They could not get much of it though these poor guys, we loved each other with real love, for what he was, for what I was, holding the key of a perfect mutual knowledge of each other that made us together as we gathered, be strong and invincible, into one complete and indestructible entity of which me only upset his surrounding. His condition of a well born bourgeois granted him to live any lunacy of his, and whenever to the eyes of the others they went over the edge been said to him into kind words, I was obviously, the only one responsible to have made him push on a button too high. Thierry delighted himself with that, watching, discretely, the look of these others whose life they did not want or could get rid of, imprisoned them, as he, only aspired as a a free man, to get out of it. We were him and I, not born as slaves to work, but only born to exploit to the max our intelligences and sensitivities, and have fun. It was not reaching the moon to understand it. Him as a notorious lawyer and me as a garter member queer, we both were gleaners, both jerks, but I was the only one of us two to pick up here and there the corns in the ear leftover by the harvester. Both of us kings on the city, from the Harry's bar to the Castel's club, from The Opera to the Pantheon, we carried on living all our immediate and precise pulses that at each time, reached each other between them to make them at once, become one. Bille Holiday and Count Basie went with us also, leaving the lyrics to sing in front of our big band, the subtle words to let our story live, sophisticated and well read, and with a perfect diction we both in singing lessons, had studied. I had met Thierry when singing in a saloon, and, opened and spontaneous as he was, he had immediately invited me at his table where sat fine people who already thought of me as a loony. I had at once thought then, of course, that he only invited me to later screw me. Since, I knew all of his fucking lullabies in town the same he knew all of mine, and like always, he carried on inviting me and pay, pay for everything, as I simply did not have a dime. His generosity equaled his freedom he intended, no matter the cost, to keep, not letting anyone on the way the mischievous force to destroy it trying to put him back on the right moral tracks common to everyone, and of which the others often barked loud its effects, fearing that for ever, I might divert him from them. They were so poor of knowing, taking me for an unsharp and cheap go-getter.They did not know his tears, nor his fears, least of all his values, perceiving only from Thierry, the soft and becoming surface of his cast that flattered theirs. I was for them the devil in person, and him a saint of whom in no way, they knew about the purity of his soul and the sufferings we carried in common, him his, me mine, different ones, but that united us beyond any doubt only them misled. And Thierry and I, we could not care less about them, both with a similar respect without any condescension they for sure, simply could not understand. That made the two of us united as one, being unique and impenetrable, far too surrealistic and saucy to be heard by ordinary ears. We were blue-blooded, Princes of higher descendants of an incomparable line that perceived the world identically, its joys and its sorrows, too sad off these last ones, to only leave place to physical or intellectual pleasures, and, permanently, to its intoxication it procured, escaping that way by reason, from any poverty.
From New York to Los Angeles, on the roads of France or on the Milanese boulevards, we were each time like on the Jerusalem hills or in front of the tomb of the Christ, faithful to ourselves, bar after bar, restaurant after restaurant, rousing the crowds, shining with our aura that breathed as soon as we arrived, this freedom with no failure that was to us natural, welcoming with nice words the first guy coming along talking to him about sex to see what he'd got, or the first girl, Thierry would not take long to do her. Separated, we were him and I men alone, alone on earth, misunderstood, cock and mind at rest, almost dead bodies; a life with no spices of which salt and pepper could only be added now and then, gave to our mental the bad taste of a far too frugal meal. Without him, without the other, we bored ourselves stiff and time was endless, but each time we met again, it was like we had left each other, tired of drinking and dancing, the day or two days before, and we were, no matter the decors in which we happened to be, at our place, straight away, immediately, at once home. We formed a circle in which no one could penetrate its center, us masters alone on board, from the borders of its perimeter including the entire inner surface on all its diameter, gladly letting from time to time whoever could join us in, but they all left it running, incapable of tracing, inventing, drawing a single radius of it. That too, Billie and Frank since our early years had taught it to us, making the stars of the Alabama sky fall on us, naturally, covering us with their glitters. They blinded the others glowing us two with halos of lights of which we sang each lyric of our movie by heart, a movie that nevertheless, was real, written with the most realistic, the most deep, the most honest script. Him and his gal, me and my guy, his other gals and my other guys, just passers-by in our lives or more regular ones, they came in front of us already fading by default, to entertain themselves without saying many words, and we did not know then, what to really do with them. There only had been Romiko that little Japanese girl, his girlfriend of the time wearing the colors of Hermes and who with her glare, had know how to light up and more, of our circle all its lights and make the two of us become a trio. Among my guys, no one had, and with Thierry next to my side, their dick had no more taste at all anyway, becoming with their screwing rod in front of my only friend and I, a burden. The rest was dull, the entire world was already low and tasteless in front of us; since always there only had been, only the two of us, only us, and out of our circle as a constant boiling star, in order to shine and blend together, only came out the steams of poetries and rhythms, quite physical or imaginary, never delusive, and of which the voices and instruments we together perceived, let us hear the same sounds and embrace the same visions, in unison. That did not leave much room for whom tried to join the parallels of our highest stratosphere, in the key of C or in the key of G with notes of pussies and knobs that evolved in a permanent and beautiful luxury, that was to our eyes, -always immaterial. There had been this Japanese girl indeed, and the Italian guy, handsome Marco, Earl of Milan and Monte-Carlo, the three of us then turned into boobies after school, living our continuous playtime skipping in the streets and screaming our joys and laughters, but who never could have inside our circle, totally enroll himself in it. Out of the fusion of us three, emanated from it new matters and substances that dissolved themselves into an other quite pleasant and always lecherous circle, but that could not trace over our initial one. Thierry and I were still Thierry and I with Marco, and if the escaping trio entertained itself beyond words into new chords in a key of F put on the fourth line, they still made Thierry and I sing in the key of our unison of swing and jazz while our Italian fellow remained singing off, only airs of bel canto.
And one day Thierry got married and had since become a father, a role I knew way before, suited him perfectly, leaving his humanism overflow on his little girl, and bloom, naturally, like a flower into the same values, watering all her gifts with fresh water every day so she could grow up, free and liberated. His role as a husband did not please me too much, of course, I though I'd loose my Thierry away from our circle, and if I did like his Cathy, I obviously was jealous a bit. He moved floors and now lived on the sixth, still towering over the city from the top of his upper landing, carrying on living his life I watched from afar, shuttled from the second to the fifth floor, but which in fact, did not change. I had no reason to feel this detestable feeling of jealousy, for each time, Thierry and I together again, entered back and right away our circle we never left and in which, even his wife and others who were about to follow, could not enter at all. The Thierry and I still existed the way it always had, as a solid armor, an indestructible one, a victorious one winning all wars, and that was confirmed at each champagne cork we just as joyful and loving, made blow into a score that was written with the identical notes of our very first evening together, more than twenty years ago. I loved my Thierry, him and I meant Us, and I knew, that from his ground floor till his top floor, he could just as well write into graffitis on his walls without having to read Montaigne once more, because he was he, because I was I.''