THE FLAMBOYANT YEARS OF ONE FAILED STAR.

LES FLAMBOYANTES ANNÉES D'UNE STAR RATÉE, by Pascal H.
*SHORT EXTRACTS* OF THE 2012 FINAL VERSION RIGHT HERE!

ABSOLUTELY AMAZING!
Over 1,000,000 worldwide web readers already did! Hymne à Berlin, Hymne à la Sodomie, L'Épicier, Battery Park...Ratonnades à pédés!
A MUST READ! GLAMOROUS!! SEXUAL!!! DECADENT!!! And more!
Definitely NOT! Politically correct
!!! POWERFUL & SO REAL!
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Monday, June 6, 2011

Tokyo, Japan . E->

English translation below.


Quelques Extraits...


''Elle était venue à Lyon plusieurs semaines cette petite. J'y retravaillais ma voix et tout mon répertoire, prêt à devenir une star. J'avais appris très vite en cours intensifs les bases de sa langue et l'histoire de son pays de l'époque de Kamakura à celle de Meiji. Elle, japonaise rigolote parlant si bien le français, du haut de sa tour de La Défense comme au milieu des salons des palaces parisiens qu'elle aimait tant fréquenter, m'avait enseigné les rudiments d'un savoir-vivre local et les présentations d'usage. Elle était venue à Lyon dans ses tailleurs Chanel et foulards Hermès cette petite écervelée. Elle était dans mon fief. Elle était venue dans ma région natale m'y voir répéter chez mon vieux professeur de chant les airs de Gershwin, d'Irving Berlin et de Cole Poter et découvrir la ville qu'elle voulait depuis longtemps connaître. Elle était de mes fans la plus fidèle, la plus dévouée, et nous étions si proches. Elle découvrait aussi ma famille et ma grand-mère et mes parents avec lesquels nous avions dégusté les grenouilles et les poulets de Bresse à la crème de chez Blanc à Vonnas, le coq au vin du Beaujolais au milieu des vignes de Fleury au printemps, les escargots de Bourgogne de la mère Vittet à Perrache, la soupe aux truffes de chez Bocuse et le tablier de sapeur de chez Léon de Lyon. Bref, c'était ma région. Elle était venue y visiter mon ami Philippe qu'elle appréciait particulièrement et appelait Fifi, et chez lequel nous séjournions durant sa venue. Dans sa grande maison de Couzon-au-Mont-d'Or elle assistait le visage et le regard impassibles typiques d'un soleil levant, à toutes nos partouzes alcoolisées desquelles à Paris elle avait été habituée et qui, conduites de nouveaux visages locaux et de Beaujolais village la divertissaient beaucoup. Nous l'emmenions pour la sortir des mondanités parisiennes qu'elle aimait de temps à autre fuir, dans des bars gay des provinces reculées de la Haute-Saône et de l'Auvergne où elle faisait alors sensation et elle adorait être admirée des ploucs. Elle était aussi venue à Lyon y visiter les maisons bourgeoises des collines chics de l'ouest lyonnais, leur immense piscine et leur superbe parc dominant de loin pour vingt millions de francs la colline de Fourvière, et dont l'une d'elle, assurément, à mon retour du Japon, chanteur célèbre comblé de gloire et de yens serait mienne l'année de mes quarante ans. Puis elle était repartie à Paris prendre son avion pour Tokyo où nous allions nous rejoindre bien assez tôt pour y célébrer chez les propriétaires de Sony, ses parents, sa famille, son monde, la reconnaissance de mes talents en une célébrité mondiale.
J'arrivai quelques semaines plus tard sorti de ma cabine de première classe et royalement fringué avec en poche l'argent de mes parents, à l'aéroport de Narita, sans fatigue, déjà vainqueur sans avoir à combattre. Trois heures plus tard, je l'attendais encore ma petite Romiko. Je décidai alors de me rendre dans un hôtel très cher et élégant que la suffisance d'un futur affirmé me concédait déjà. Le chauffeur de la limousine que je louais me l'indiqua. Je ne connaissais pas la ville et partis lui téléphoner de ma chambre, tranquille, dans l'attente qu'elle vînt m'y rejoindre plus tard. Nous nous connaissions tant et depuis quatre ans, que je ne pouvais entrevoir l'ombre d'une quelconque capitulation sur un champ de manoeuvre. De ma suite à l'hôtel Imperial aux meubles en bois précieux discrets et raffinés de formes nouvelles et aux tentures beige clair, sobres, subtiles et reposantes à l'oeil, je sortais doucement de mes valises les coordonnées qu'elle m'avait laissées. Je lui téléphonai. Je composais un numéro, puis un deuxième. Ils avaient tous deux bien existé et depuis deux jours avant la veille de mon départ, tous deux n'existaient plus. On me le répétait sans cesse en japonais et en anglais au bout de le ligne qui pour seule sonnerie sur fond de la quarantième symphonie de Mozart, jouait en sol mineur le triste disque automatique de cette voix enregistrée et je n'avais aucune adresse. Je les recomposai dix fois de plus en plus névrotique, crispé et tendu, abominant l'orchestre. Le concierge du palace ne pouvait m'être d'aucun secours, le nom de famille n'existait pas non plus. Le prénom de Romiko dans cette ville immense était le seul bien de l'île de Honshu qui me restait. Elle avait disparu. Je ne l'avais pas depuis Lyon revue. Je restai à l'hôtel trois nuits et trois jours sans en sortir, accoudé au bar à m'évader de cette embûche avec des amerloques de passage à siffler des whiskies et fumer des tonnes de cigarettes qui se déjouaient de me faire découvrir sa ville, remontant dans ma chambre pour en redescendre aussitôt en navette permanente jusqu'à épuisement avant de revenir à mon point de départ franchouillard et gaulois la queue entre les jambes, peu fier de ma crédulité de midinette au pays des merveilles ou d'aller savoir quoi. Je n'avais moi, jamais menti sur quoi que ce soit.''



''She came down to Lyon to stay there a few weeks, that little girl. I was working there my voice and my repertoire, ready to become a star. Since a few months I had been studying her language as well as the History of her country from the Kamakura era till the Meiji times. She, that little Japanese girl who could speak such a good French, had taught me the local savoir faire and the social behaviors living among the Japanese upper class implied. She came down to Lyon that funny little Japanese girl who loved to show her style off in some Louis XVth Parisian Palaces away from her 28th floor La Defense big tower small flat. She came to Lyon to see me rehearsing at my old singing teacher's place, the Gershwin, Irving Berlin and Cole Porter all time hits and discover the city she wanted to visit since a long time. She was out of all my fans, the most devoted and faithful one and we were together since four years, heart and mind, so close. She met my family, my parents and my grand-mother, and Bocuse's restaurant, its truffles soup, the local frog legs, the Burgundy snails, the a la creme capon and the Fleury's Beaujolais wine cockerel on beautiful Spring days along the way. Well, that was the place I was born I wanted her to know, my region, my fief. She congratulated on and on at the table my talents as an artist as well as the finest Burgundy cuisine, in between real estate agents from whom we visited the twenty millions Francs mansions for sale on the luxurious Western green hills looking over from afar the lights of the city and on which on one of them, whenever back from Japan full of glory and honors, fame and Yens, I would live in my fortieth year. She staid at my friend Philippe she called Fifi with the same typical impassive look of the raising sun watching our sex parties she was used since Paris to attend to, a glass of Beaujolais village in her hand then. She loved to be entertained and escape from her Parisian society life by going out with Philippe and I to some provincial very local gay bars lost in the middle of nowhere where she was, with her Chanel or Hermès clothes on, a sensation. She adored being admired by peasants. Then she went back to Paris to take her plane to Tokyo where we'd soon meet and where at last, at the Sony's owners', her parents, her family, her world, my talents as an international world star would be recognized.
I arrived a few weeks later at Narita Airport off my first class cabin, all dressed up to the last Paris fashion with some money in my pockets my parents had given me, not feeling any kind of jet lag at all, totally fit and relaxed, totally fresh, already a conqueror without having to conquer। I was owning the World. Three hours later, I was still waiting for my little Romiko. I decided then to go to a very expensive and chic hotel the self-conceit of my brilliant future already granted me. The chauffeur of the limo I rented knew exactly where to drive to. I did not know the city and went quietly, debonaire and easy-going to telephone her from my room where she would meet me later. We knew each other so well that I could not foresee the slightest shadow of some capitulation on a drill-ground as the manoeuvres that were since long ago planned could only be brilliantly effected. From my Hotel Imperial suite which was furnished with lush fine dark wood contemporary furniture and large light beige and off white curtains from which their sober subtle colors rested my mind, I slowly took out from the suitcases her numbers. I phoned. I dialed one number, then a second one. They somehow both did have existed as I had joined her before I arrived, and since two days before my arrival, they did not exist anymore. To the sound of Mozart's number 4o symphony as a background, I could only hear playing in G minor at the end of the line, in Japanese and in English, a never ending voice recorded on a disk repeating that both did not exist anymore while I did not have any other address to contact that swindler. I dialed them ten times more in a more neurotic, tensed and strained way, abhorring the orchestra. The concierge of the palace could not be of any help as even her family name neither existed anyway. The name of Romiko in this gigantic town was the only good that remained from the Honshu island. I hadn't seen her since Lyon. She had disappeared not to be behind the gate for my triumph. I staid at the hotel three days and three nights leaning against the counter of the bar drinking with American guests, smoking tons of cigarettes that foiled me from visiting the city, going up and down as a shuttle in the elevators from the bar to my room till exhaustion before I finally flew my tale between my legs back to the Frogs I belonged to, sheepish, crestfallen, shame-faced from too much credulity of a wonderland starry-eyed girl or who knows what, knowing heartbroken I was the only one who had all the way through been faithful to myself.''



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