THE FLAMBOYANT YEARS OF ONE FAILED STAR.

LES FLAMBOYANTES ANNÉES D'UNE STAR RATÉE, by Pascal H.
*SHORT EXTRACTS* OF THE 2012 FINAL VERSION RIGHT HERE!

ABSOLUTELY AMAZING!
Over 1,000,000 worldwide web readers already did! Hymne à Berlin, Hymne à la Sodomie, L'Épicier, Battery Park...Ratonnades à pédés!
A MUST READ! GLAMOROUS!! SEXUAL!!! DECADENT!!! And more!
Definitely NOT! Politically correct
!!! POWERFUL & SO REAL!
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Monday, June 6, 2011

Rio De Janeiro, Brazil. E->

English translation below.


Quelques extraits...


''Il m'avait quitté pour cette petite tapette sans envergure de vingt ans qui venait naïve croyait-il, faire ses études à Londres sans même parler anglais, ce que je trouvai si primitif. L'idée que je partisse de son décor victorien d'Ealing abominant une relation bourgeoise et établie afin de pouvoir vivre libre chaque rêve et rêvasserie de mes talents à mes esprits, avait au fil des semaines heurté son égo de mâle et mis en pièces les ambitions d'un couple stable qu'il voulait vive avec moi et auxquelles il se fixait. Il alla le rejoindre à Rio. Prévenu par sa soeur, je m'y rendis le surlendemain prenant dans le coffre du bureau la somme nécessaire pour un billet sur un vol Concorde d'Air France qui faisait une escale à Dakar. Il voulait provoquer mes passions. Je n'en avais plus aucune à son égard. Je le trouvais trop pauvre dans sa normalité. Convaincu de mettre Hollywood à mes pieds comme Ava Garner dès ma descente d'avion et d'ameuter les foules, je fis de ce voyage un scénario de mélodrame que je construisis en quelques heures. Et qui, je le savais, l'eût déconcerté de mes pouvoirs et de mon éloquence à pleurnicher comme une apprentie couturière de l'autre côté de l'Atlantique, à lui déclamer devant son nouveau protégé brésilien que je l'aimais et que je l'aimais fort. J'allai jouer cette scène pour me distraire d'un ennui que ses trop classiques méthodes et structures avaient depuis longtemps amorcé, dans cette ville horrible aux trottoirs bordés de catins vulgaires et colorées aux gros seins et ongles sales, bordés de gigolos de pacotille aux petits culs serrés dans leur jeans, traversant en taxi tunnels après tunnels délabrés et mal éclairés les rejoindre tous deux dans l'hôtel où Brian était descendu. Attendant d'une telle distraction qu'elle ne fût mise en valeur bien assez tôt sous les projecteurs de ma colline. L'impact fut étonnant lorsque je frappai à la porte et qu'il l'ouvrit. Aussitôt affolé et nerveux sautant à son cou le regard triste et mielleux la voix sèche et cassée, il se recula abasourdi de cette entrée et me mis de suite incessamment à réciter pendant une heure un monoloque alors improvisé de pleures et de sanglots, debout puis à genoux déplorant mes fautes implorant son amour devant ses yeux effarés tandis que l'autre qui n'avait rien à dire s'effaça sur le balcon. Un soap opéra de pacotille avant son heure. Puis je continuai m'adressant à l'autre tapette brésilienne, penaude devant cette scène à lui exprimer en anglais qu'il ne comprenait pas ma compréhension et mon attendrissement à leur amour qui ne pouvait d'un trait effacer le nôtre regardant alors Brian. Je les quittai à sec d'énergie que leur silence ne renflouait point, cabotin ravi d'avoir contrarié leur voyage pour continuer le mien à m'amuser au bord de la piscine à goûter les queues locales et vite quitter cette misérable ville deux jours plus tard. Enchanté d'avoir joué cette scène de séparation à neuf mille kilomètres. Je m'etais amusé comme une petite gamine qui joue à l'actrice, coquine devant son miroir.''



'' He left me for that twenty years old young man that he thought to be naive coming to study in London without speaking English which I found so primitive. The idea I could leave his Ealing's Victorian decor to reach for the moon of all dreams of mine from a bourgeois and comfortable gay couple settled life that I abhored had disturbed his ego the way it had stopped all ambitions of his to live with me as such. He flew to Rio to meet him. Informed by his sister, I took from his office's safe the money for a Concorde Air France flight that stopped over in Dakar on the way and arrived in Brazil four days later. He intented to provoke or raise the passion I once felt for him. I had none left. I found him too poor. And, certain to have Hollywood at my feet as soon as I would arrive there, I got into a state of mind that was reading a drama script for that trip as a rehearsal before action. I knew my imaginary sorrow put on my face would affect on the other side of the Atlantic ocean his feelings for this Brazilian guy. I was about to play the scene in this dreadful city whose pavements were full of cheap and vulgar bleached blonde whores with big tits and dirty nails or gigolos wearing tight blue jeans showing off their butt as they were walking along. Crossing tunnels after tunnes that were all crumbling through unlighted ruined streets, I finally arrived at Brian's hotel. Waiting for my show in the spotlights to be brilliant. Got my first oscar was as I knocked at the door with a sad and miserable face and tears in my eyes. I started to yell crying, shivering, moaning over an hour telling how much I cared in front of his bewildered eyes while his new friend disappeared on the balcony during my act. Then I left. That was it. One hour. The act was over. The lights were off. I went back to my hotel to relax by the pool ignoring this detestable town I was leaving two days later. Absolutely delighted while sipping cocktails to have spoiled his journey and have plaid a break up scene scene six thousand miles away. I had entertained myself the Hollywood way like a little girl playing a cheeky actress in front of her miror.''



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