THE FLAMBOYANT YEARS OF ONE FAILED STAR.

LES FLAMBOYANTES ANNÉES D'UNE STAR RATÉE, by Pascal H.
*SHORT EXTRACTS* OF THE 2012 FINAL VERSION RIGHT HERE!

ABSOLUTELY AMAZING!
Over 1,000,000 worldwide web readers already did! Hymne à Berlin, Hymne à la Sodomie, L'Épicier, Battery Park...Ratonnades à pédés!
A MUST READ! GLAMOROUS!! SEXUAL!!! DECADENT!!! And more!
Definitely NOT! Politically correct
!!! POWERFUL & SO REAL!
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Sunday, June 12, 2011

Rue Bizolon, 69002.




Quelques Extraits...


''Je retournai à la caserne y passer la nuit comme il était convenu et pris au passage en sortant de l'ascenseur le courrier de la boite à lettres. Une de Jean-Yves s'y trouvait que j'ouvris avec grande hâte aussitôt monté dans le taxi. Une hâte joyeuse à l'ouvrir, le coeur couvert de fleurs et d'étincelles. Et qui, dès les premières lignes se transforma de suite en un indigeste effroi d'une berlue qui m'accabla dès que le chauffeur démarra. Un champ de bataille où tout le monde était mort. Je la relis trois fois, abasourdi, sidéré, puis horrifié. Je ne savais plus si j'avais des yeux pour lire. Si j'avais encore trop bu et ne pouvais plus lire. Il ne voulait plus jamais me revoir. Et plus jamais était écrit en quatre lignes consécutives. Mon coeur abattu palpita sa panique de cent coups à la minute. Il était l'Absolu Jean-Yves. L'Homme. Et nous avions quitté la terre à l'infini. Ses phrases courtes ne remplissaient pas la page. Il scribouillait que j'avais été pour lui une expérience érotique. Un divertissement sublime. Une scène tirée d'un film qu'il ne verrait qu'une fois pour ne pas compromettre sa vie future d'avocat et d'époux. Puis avant sa signature, il avait écrit bonne chance. Ce n'est pas le ciel qui s'écroulait, mais moi tout entier. Nous nous étions tant aimés, tant absorbés. Tant rejoints. Dans la chambre blanche de l'hôpital militaire pour cinglés. Chez moi. Dans la rue. Dans le chalet de ses parents. Dans la neige. Dans une gare. Sous la pluie. Dans sa 2cv break sur les plages grises de Ligure en hiver couvertes de détritus. Lui en Federico et moi en Giulietta. De partout. Partout nous nous étions tant aimés. Si ardemment pénétrés. Lui mes trous, moi les gâteaux opéra de chez Bernachon qu'il adorait et que je lui mettais en bouche. Ils les recrachaient si adroitement de ses lèvres douces directement dans mon bec pour tout partager de chaque instant et me nourrir. Ne rien laisser échapper de nos sens une seconde. J'étais enceinte de tous ses enfants. J'avais attendu de cet Absolu encore sublimé qu'il grandît pour s'édifier. Intouchable. Au firmament d'une totale extase intellectuelle et physique je lui léchais les tripes pour en savourer l'exquise coulée de leur sillon. Il retournait dans sa vie de bourgeois. Dans sa vie de con. Et en éludait le pourquoi. Je ne l'avais qu'encanaillé. Tout ce que j'avais donné de moi n'avait donc été que divertissement. Une bagatelle. Une expérience. J'étais détruit. Je ne dormis pas durant des nuits. De longues nuits. Des nuits interminables. J'étais dans un cachot. Avachi, recroquevillé au coin du lit. Là où il m'empalait de glorification je n'étais que ramassé. Racorni. Ratatiné. Pourri. Le coeur écrasé de douleurs qui me faisaient si mal. Avili à un état de déchéance. Profané. ''




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